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April 15, 2024
Raphaëlle Lamusse : Une vie à 100 à l’heure
ENL s’associe avec la Mauritius Fishermen Co-operative Federation (MFCF) Ltd et le Rotary Club de Phoenix pour sensibiliser la communauté des pêcheurs et les Mauriciens sur l’impact des déchets marins sur la biodiversité ainsi que sur notre chaîne alimentaire. C’est à Camp des Pêcheurs, Grand-Rivière-Sud-Est, que le groupe a entrepris une campagne de nettoyage le vendredi 20 août 2021 et par la même occasion, a évoqué avec les riverains l’urgence de gérer les déchets de manière responsable.
À travers le monde, le plastique représente 75 % des déchets marins, dont 80 % proviennent des activités à terre et sont charriés par les rivières et les canaux. Aujourd’hui, grâce à l’économie circulaire, ces déchets plastiques peuvent être recyclés et revalorisés, limitant ainsi leur impact sur l’environnement.
France Andy, président de la MFCF nous partage:
De mémoire d’enfant de Camp des Pêcheurs, c’est bien la première fois qu’une entreprise effectue le nettoyage de cette partie de la côte à Grande-Rivière-Sud-Est. La venue de l’équipe d’ENL nous motive à prendre les choses en main et à nous mobiliser à notre tour pour garder cette partie de l’île aussi propre que possible. Il faut savoir qu’avec le flux et reflux des marées, cela demande un effort constant.
Cette action à Grande-Rivière-Sud-Est est d’autant plus symbolique que c’est le plus long cours d’eau du pays. Elle s’écoule sur plus de 30 km depuis le plateau central pour atteindre la côte sud-est, acheminant des déchets provenant de sa source à travers diverses régions. En un peu moins de deux heures, une cinquantaine de bénévoles du groupe ENL, du Rotary Club de Phoenix et de la MFCF ont réutilisé 70 sacs qui servent normalement au conditionnement de fertilisants pour recueillir des déchets divers jetés sur place par les riverains, mais surtout ramenés par les marées et la rivière qui coule non loin. La côte rocailleuse, difficile d’accès et peuplée de mangroves, favorise le dépôt de déchets. Les bénévoles ont dû prendre les pirogues des pêcheurs pour accéder aux spots à nettoyer.
Hector Espitalier-Noël, CEO du groupe ENL fait ressortir :
Recycler c’est bien. Mais ne pas polluer, c’est encore mieux. Nous devons savoir que tout ce que nous jetons avec insouciance et par pur incivisme défigure l’environnement avant de finir à la mer, où il détruit l’habitat de la vie marine. Le premier à en souffrir est le pêcheur qui dépend de la qualité du lagon pour nourrir sa famille.
Pour revaloriser le plastique recueilli et les déchets plastiques en général, le groupe a développé certaines techniques à travers sa filiale Plastinax Austral. Cette entreprise spécialisée dans la production et l’exportation de lunettes fait fondre le plastique afin de générer de la matière première. Nicholas Park, General Manager de Plastinax Austral explique :
Depuis longtemps déjà, nous sommes engagés dans la recherche de matériaux écoresponsables pour la fabrication de nos montures de lunettes. Helios, la marque que nous avons développée pour le marché local, propose ainsi des montures en coco, en bois et en plastique biodégradable.
Lire la déclaration de France Andy, président de la Mauritius Fishermen Cooperative Federation Ltd.
